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IL ÉTAIT UNE FOIS ...

Un rêve devenu réalité

Ce rêve, il était déjà bien présent dans les têtes de mes deux maîtres.

Je me rappelle encore, moi dernier de ma fratrie et attendant désespérément des bras dans lesquels me blottir, ce jour d'Août 2015 où je les ai vu me regardant avec tendresse.

Après une petite attente où je les ai vu échangés avec intensité, elle me saisit délicatement de mon box et me posa tout contre elle, je l'entendis me souffler à l'oreille "tu es le chien dont je rêve depuis si longtemps".

Et c’est ainsi que je partais vers de nouvelles aventures. J’étais tellement bien contre ma maitresse que je me suis endormi comme une masse sur le retour dans ce drôle d’engin. Par moment, je les entendais dire que j’étais si blanc que je ressemblais à un ours polaire puis ils répétèrent souvent un nom qu’aujourd’hui, je sais être le mien : Snow.

Les premiers jours passèrent et les étapes de mon apprentissage avec. C’est ainsi que j’ai appris à faire mes besoins dans le jardin. Quand j’y arrivais, mes maitres me félicitaient d’une voix enjouée, ça me faisait chaud au cœur. Puis, j’ai rencontré mes copains chats, malgré mon côté brusque, ils ont été sympa et on s’est rapidement apprivoisés en trouvant chacun notre place dans la famille. Et je ne vous ai pas encore raconté mes promenades en ville, j’étais la coqueluche de tous les passants, tout le monde s’extasiait devant moi et voulait me caresser la tête. C’est ainsi que j’ai découvert les humains, le bruit de la ville et des voitures mais aussi les copains chiens, tantôt grand et tantôt petit, parfois gentil et parfois pas amical du tout. Au moins, maintenant j’ai moins peur des bruits environnants car j’y ai été habitué dès mon jeune âge.

Je ne vous ai pas encore raconté ma première bêtise. C’était au parc où tous les chiens et leurs maitres viennent se rencontrer. Là-bas, on a le droit de gambader sans laisse tant qu’on ne sort pas du périmètre de sécurité. J’étais tellement excité de voir tous ses copains que lorsque j’ai entendu mon pote le berger allemand de l’autre côté de la rue, j’ai foncé pour aller le retrouver sans me soucier du danger. Puis mes maitres me couraient après alors s’il voulait faire la course, il allait être servi parce que moi sur mes petites pattes, j’adore les défis. J’ai croisé des voitures mais je ne me suis pas arrêté, ma maitresse a crié mon nom au loin mais moi je n’avais d’yeux que pour mon ami le berger allemand. J’ai à peine eu le temps de lui faire une léchouille que ma maitresse m’a saisi dans ses bras et serré si fort tout en me disant « Mais Snow, tu as failli te faire écraser par une voiture, ne fais plus jamais ça ». Bref, on est rentrés et ils ont parlé d’aller à un endroit qui s’appelle le dressage.

 C’est ainsi qu’un soir, après un petit tour en voiture, on s’est retrouvés sur un grand terrain où plein de chiens et d’humains étaient rassemblés. Mes copains chiens n’avaient pas l’air à l’aise. Certains aboyaient ou voulaient se bagarrer, les humains semblaient autoritaires et je n’étais pas habitué à ça. J’ai donc fait quelques séances en compagnie de mon maitre uniquement, ma maitresse devait rester à distance et ça ne rigolait pas. Un soir alors que je tirais sur ma laisse parce que j’avais peur d’aller sur le terrain, une éducatrice a tendu un autre collier à mon maitre, je l’ai senti hésité à me le mettre mais devant l’insistance de l’éducatrice, il me l’a quand même mis et j’ai rapidement compris pourquoi, il serrait beaucoup plus que mon beau collier bleu. Sur le retour, j’étais épuisé mais j’ai senti mes maitres fâchés, mon maître a dit qu’un chien ça ne se dressait pas mais ça s’éduquait. C’était notre dernière fois au club de dressage.

Mes maitres, qui avaient à cœur de m’éduquer correctement, n’en restèrent pas là. C’est ainsi qu’est né leur curiosité pour l’éducation canine mais surtout pour la méthode positive décrite dans tous ces livres et formations, elle leur a appris comment éduquer un chien tout en renforçant la relation de confiance avec celui-ci. Je ne vais pas me plaindre, c’est bien plus sympa d’apprendre et d’obéir en s’amusant plutôt qu’avec des cris, des réprimandes et des tractions douloureuses sur ma laisse et ce collier qui me blessait. Au programme, câlins, biscuits appétissants, voie enjouée et lorsque je ne fais pas bien, ils décident de m’ignorer. Et comme j’adore mes maitres et leur faire plaisir, je me reprends aussitôt et je me concentre pour bien faire. C’est ça qu’on appelle un duo gagnant.

Avant je leurs obéissais car j'avais peur d'être puni, maintenant je leur obéis pour tous l'amour qu'il y a entre nous.

Il était une fois: À propos de moi
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